ELIAN JOUGLA
ENSEIGNANT PÉDAGOGUE
AUTEUR, COMPOSITEUR & ARRANGEUR

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LES 10 DOCUMENTAIRES INCONTOURNABLES DE LA MUSIQUE ROCK PAR LA REVUE "ROLLING STONE"


Alors que le cinéma aime les biopics, rien ne vaut les originaux quand les stars du rock sont filmées sur scène, perdu au milieu de leurs fans ou dans leur chambre d'hôtel, quand ils racontent leurs réussites ou leurs échecs. La rédaction du magazine "Rolling Stone" a jeté un coup d'œil aux documentaires qui ont traité de la musique rock et elle a dressé une liste des 10 plus grands documentaires musicaux de tous les temps qui ont résisté à l’épreuve du temps.


10 – Metallica : Some Kind of Monster (2004)

Les réalisateurs Joe Berlinger et Bruce Sinofsky, qui n’étaient venus là que pour réaliser un petit making of, sont restés sur place et ont capturé de façon indélébile la dynamique et les connexions qui font fonctionner toute entreprise créative, et qui la condamnent souvent à l’échec.

09 – Homecoming (2019)

Si Homecoming n’avait été qu’une succession d’images brutes de ses performances emblématiques, on le considérerait quand même comme l’un des meilleurs documentaires musicaux de ces dernières décennies. Mais cet aperçu de la création de ces concerts épiques, réalisé par Beyoncé elle-même, permet également aux spectateurs de découvrir les coulisses du travail acharné qu’elle a fourni pour créer ce mélange de fanfares, de danseurs et d’interprétations révisées de ses plus grands succès.

08 – Monterey Pop (1968)

Il ne faut jamais minimiser l’importance pour un documentaire d’être au bon endroit au bon moment. Et du 16 au 18 juin 1967, le bon endroit, c’était le Monterey County Fairgrounds. Avec ses caméras se déplaçant dans la foule entre les mains de Richard Leacock et Albert Maysles, le réalisateur D.A. Pennebaker a capturé non seulement des performances musicales (pour la plupart phénoménales, des Who, de Jefferson Airplane, de Janis Joplin et de bien d’autres) mais aussi la culture flower-power qui les sous-tendait.

07 – Cobain : Montage of Heck (2015)

Mélange multimédia de films maison, d’extraits de journaux intimes, de dessins, de gribouillages dans des carnets et d’enregistrements audio de Kurt Cobain (avec, bien sûr, des extraits d’interviews et de concerts d’époque), le documentaire de Brett Morgen est plus qu’un incontournable pour les fans de Nirvana. Il s’agit d’un travail collectif et plein d’amour.

06 – The Decline of Western Civilization (1981)

Les documentaires musicaux ont tendance à se concentrer sur des personnes déjà célèbres. Pourquoi consacrer deux heures à un groupe dont vous n’avez jamais entendu parler ? Mais le document de Penelope Spheeris sur la scène punk de Los Angeles s’intéresse à ses sujets avant qu’ils ne décollent. Bien que les chansons soient littéralement sous-titrées pour les moins punk d’entre nous, le documentaire fait peu de concessions aux âmes sensibles : le film vous plonge dans la fosse et vous laisse vous débrouiller tout seul.


© Rolling Stone

05 – Amazing Grace (2018)

Il aura fallu 46 ans pour le voir, mais ce film relatant les deux concerts d’Aretha Franklin à la New Temple Missionary Baptist Church en 1972 valait largement l’attente. Le film de Sydney Pollack n’est pas tant un document sur une performance qu’une extension visuelle de l’extase que la chanteuse, ses collaborateurs et la foule ont ressentie. Voir Aretha Franklin, les yeux fermés et la tête inclinée, vivre formellement ces morceaux, c’est comme une révélation.

04 – Stop Making Sense (1984)

Quelle était la stratégie des Talking Heads pour filmer leur concert euphorique de 1984 ? « On ne voulait pas de ces conneries, a expliqué le batteur Chris Frantz à Rolling Stone. On ne voulait pas les clichés. » En évitant les prises de vue du public et en se concentrant plutôt sur des éclairages évocateurs et des décors imaginatifs, Jonathan Demme capture le groupe au sommet de sa créativité, faisant défiler les chansons de leur dernier album de l’époque, Speaking in Tongues.

03 – Gimme Shelter (1970)

Ce qui faisait la beauté des Rolling Stone, c’était leur adhésion totale et hédoniste à l’éthique « sexe et danger » du rock. L’horreur de ce documentaire vient de son regard lucide sur la puissance cinétique du groupe sur scène, qui pouvait être à la fois hypnotique et terrifiante dans son intensité. Tout au long du film, les réalisateurs Albert Maysles, David Maysles et Charlotte Zwerin ont su donner une idée envoûtante de l’énergie sombre du groupe, qui évoquait la libération et le nihilisme.

02 – The Last Waltz (1978)

Lorsque The Band a décidé de raccrocher avec un dernier concert à San Francisco le jour de Thanksgiving 1976, il n’a pas organisé un enterrement, mais une veillée. Réalisé par Martin Scorsese, juste avant qu’il ne se lance dans Raging Bull, ce film-concert est, avant tout, une célébration du quintette américano-canadien qui a contribué à faire entrer le passé musical des États-Unis dans le présent. Un hommage à leurs inspirateurs et à leurs pairs, avec des interprétations de Neil Young et de Muddy Waters entrecoupées d’interviews des membres du groupe.

01 – Don’t Look Back (1967)

Même si vous n’avez jamais vu Don’t Look Back, vous le connaissez par cœur. La chanson « Subterranean Homesick Blues » (reprise par tout le monde, de INXS à Bob Roberts), qui ouvre le film, est la référence culturelle la plus évidente. Mais dans un sens plus large, ce documentaire sur la tournée britannique de Bob Dylan en 1965 est le modèle permanent de l’image que le public se fait du rock & roll du milieu des années 60. La caméra à main du réalisateur D.A. Pennebaker a tout capturé. Ce faisant, il a fait de Dylan une icône, galvanisé une génération et contribué à transformer un moment singulier de l’évolution de la « musique pour les jeunes » en un drame fascinant et indélébile.

Élian Jougla (12/2022)


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